L'idée du festival "Entre Nostalghia et Euphoria" était de révéler une certaine continuité du cinéma russe pour ce qui est de la quête spirituelle et l'interprétation de la voie historique de la Russie: d'une part, Tarkovski et Askoldov et, d'autre part, les jeunes cinéastes de nos jours avec une figure intermédiaire entre ces deux générations, celle de Pavel Lounguine.

Hier, comme prévu, "L'île" de Pavel Lounguine a été projetée à EVE. Ayant attrapé un de ces virus qui circulent en ce moment, je n'ai pas pu assister à la projection ni participer à la discussion. C'est Valéry Kossov, maître de conférences et spécialiste de la Russie actuelle, qui a présenté le film et animé le débat. J'ai eu des échos que la soirée s'était terminée sans bagarre. C'est évidemment une plaisanterie, mais elle contient une part de vérité. Lounguine ne laisse pas indifférent: on l'aime ou on le déteste, on l'accepte ou bien on ne le supporte pas.

"Nostalghia" est sans doute le film le plus personnel d'Andrei Tarkovski à côté du "Miroir".

Le festival du cinéma russe a démarré jeudi dernier à la Cinémathèque de Grenoble avec le film d'Alexandre Askoldov "La Commissaire". Un film culte, un réalisateur au destin unique. J'ai appelé Alexandre Askoldov à Moscou pour lui dire que la projection s'est très bien passée que Cécile Vaissié, professeur de l'Université de Rennes, a fait un commentaire formidable de son film, que parmi les spectateurs il y avait nos étudiants. Alexandre Jakovlevitch a posé une seule question si la qualité de la copie était bonne. J'ai dit "Normale".

Ceci est une page de test pour vérifier l'intégration d'une présentation